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La performance par la RSE

  • Photo du rédacteur: Jean Philippe
    Jean Philippe
  • 21 mars 2023
  • 3 min de lecture

Il n’y a plus débat. Il est nécessaire et urgent de transformer profondément et durablement nos modes de production et de consommation pour réduire nos impacts négatifs, environnementaux et sociaux. C’est un enjeu pour toutes les entreprises, même celles qui génèrent peu d’externalités négatives, c’est-à-dire qui ont peu d’impacts dommageables sur l’environnement ou la société.


Avancer en RSE, c’est anticiper les exigences et règles qui s’imposeront à tous demain. Mais c’est aussi réduire ses consommations donc ses coûts, diminuer sa dépendance à des fournisseurs, répondre mieux aux attentes du marché, donc accélérer son développement, accroître la fierté d’appartenance de ses collaborateurs, donc son attractivité... C’est aussi, le plus souvent, accroître sa rentabilité, car si les actions RSE ont un coût, elles sont aussi génératrices de chiffre d’affaires et d’économies.


Qu’il s’agisse d’engager, de poursuivre ou d’accélérer les transformations, il y a pour toute entreprise des procédés et procédures à revisiter, des innovations à mettre en œuvre. Elle peut agir en quatre temps :

- AFFIRMER. Prendre quelques mesures, aussi pertinentes soient-elles, dans tel ou tel domaine ne suffit pas. On connait la théorie des facteurs limitants, et on sait que quelques failles criantes suffisent à anéantir les plus belles des avancées. Il faut donc que la démarche soit globale et surtout très lisible dans la stratégie de l’entreprise. Comment ? En faisant de La RSE le fil conducteur de toutes les décisions et de toutes les productions. Le dire et en donner des preuves dans les arbitrages rendus au quotidien, en prenant le parti des initiatives responsables sur les autres.

- PROMOUVOIR. La RSE doit devenir culturelle… et c’est possible ! Ce sont, on le sait, les priorités du patron qui fixent celles des équipes. Pour avancer en RSE, le premier dirigeant et son équipe proche doivent donc introduire systématiquement cette préoccupation dans leurs programmes, leurs décisions, leurs réflexes, et inscrire « en dur » des indicateurs dédiés dans leurs tableaux de bord.

- INSTALLER. Quand ces conditions qui relèvent de la responsabilité des dirigeants sont remplies, l’entreprise peut avancer. Le chemin est prêt pour que les collaborateurs et les autres parties prenantes raisonnent spontanément « RSE ». On verra alors les réductions de consommations s’inscrire naturellement dans les plans d’actions, les architectes présenter des projets économes et à faibles émissions, la direction des achats sélectionner spontanément les entreprises locales, la DRH adopter de nouveaux critères sociaux dans ses recrutements, etc.


Pour agir, nous accompagnons l’entreprise en travaillant :

- Avec le premier dirigeant et son équipe. Nous identifions les actions déjà réalisées et celles à mener pour « Affirmer » et « Promouvoir ». Nous établissons ensemble un état de la situation et repérons les facteurs de risque et/ou limitants. Nous construisons ainsi le « Diagramme BOOS’TERR » de l’entreprise.

- Avec les managers et collaborateurs de l’entreprise. Nous relevons les pistes de progrès qu’ils ont eux-mêmes identifiées ou pressenties, et en validons la pertinence et l’impact. Cette démarche est très efficace si la volonté de RSE a été clairement affirmée par les dirigeants, et si ce sont des personnes extérieures à l’entreprise qui collectent les témoignages.


Toutes les pistes ainsi clairement identifiées viennent enrichir la première approche. Il est alors possible de construire un diagramme, beaucoup plus complet, pertinent et opérationnel. L’entreprise dispose ainsi d’objectifs de progrès concrets, précis et datés, qu'elle est en mesure d'inscrire dans son projet global et dans ses différents plans d’actions pour les prochains mois et les prochaines années...

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